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lundi 25 juillet 2011

Erriadh-Tebourba


 

Erriadh, Borj Cédria, Gouvernorat de Ben Arous... Banlieue sud de Tunis. Environ une heure de train, cela dépend des fois, pour rejoindre la capitale. La banlieue sud est plutôt populaire. Dans les wagons à la chaleur étouffante, les portes et les fenêtres ne se ferment plus et c'est tant mieux. Un jour, un contrôleur nous a recommandé d'aller dans les premières classes même si nous avions des billets de seconde. Il nous a vaguement indiqué "c'est par là" mais nous n'avons jamais trouvé. De toutes façons, nous n'avons jamais perçu de différence d'un wagon à l'autre. Alors nous sommes restées où nous étions. Dans ce train bruyant, grinçant, brinquebalant et convivial, il semblerait que nous sommes tous en troisième classe. Et c'est très bien.

 

 Arrivées à Tunis, il nous faut prendre le car pour Tebourba, petite ville au nord-est. Il y a les "TUC", confortables et les autres... On prend le premier qui vient sans trop savoir : on a déjà perdu assez de temps et et nous avons rendez-vous avec Loubna et sa soeur Souad dans les locaux de l'entreprise qu'elles ont créée ensemble dans leur ville natale. Le car dans lequel nous avons pris place pour une très modique somme est constitué d'une "carcasse" de bus parisien, ceux qui possèdent deux parties reliées par une plate forme tournante. Sauf qu'ici, le véhicule est réduit à son plus simple appareil... La plate forme rotative dévoile son squelette sans fioriture et laisse entrevoir le bitume de la route défilant à toute vitesse. On s'accroche où l'on peut dans les virages. Le paysage s'embellit au fur et à mesure et le vert est de plus en plus présent... Nous entrons dans la campagne.

Tebourba, terminus, nous descendons. Loubna vient nous chercher. Le centre ville de Tebourba est plutôt animé, des stands de marchandises alimentaires ou autre sont installés le long des rues. Loubna nous explique qu'avant la révolution, il était strictement interdit de vendre dans la rue. Mais depuis la chute de Ben Ali, les stands ont fleuri comme des herbes folles. "Pour le moment, rien n'est régulé et c'est un peu le bazar" avoue-t'elle l'air embarrassé. J'ai une pensée pour le jeune vendeur des rues Mohammed Bouazizi immolé le 17 décembre 2010 après s'être fait arrêté pour vente illicite... Aujourd'hui, la rue a largement pris sa revanche...

A suivre...

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